Œuvres de maîtres rééditées
Œuvres de maîtres rééditées
Au tournant du XXe siècle, l’atelier familial du quartier du Marais à Paris voit son destin se transformer.
Louis Victor Tabouret, époux de Laure Puiforcat, prend la tête de cette petite entreprise familiale et donne à la maison son véritable essor. A ses heures perdues, Louis Victor collectionne les pièces d’orfèvrerie classique puis fait rééditer les plus belles dans son atelier.
Il acquiert au fil des ans, des œuvres de grands maîtres du XVIIe et du XVIIIe siècle tels qu’Etienne Lebret, Nicolas Besnier, François Thomas Germain ou encore Martin Guillaume Biennais… Et constitue ainsi un répertoire unique de modèles de style classique.
Gobelet Iconique
Gobelet Iconique
Pièce maîtresse de la collection d’orfèvrerie réunie tout au long de sa vie par Louis Victor Puiforcat, la timbale Anne d’Autriche fait partie de ces objets précieux façonnés par le savoir-faire exceptionnel des grands orfèvres des siècles passés pour les souverains des cours royales. L’histoire veut que la reine Anne d’Autriche, la mère de Louis XIV, fit cadeau de ce petit gobelet en or massif à l’une de ses suivantes, Anne Gaboury. Nous ne saurions le confirmer. Cette timbale reste néanmoins un des rares exemples de la vaisselle en or tant appréciée des monarques du XVIIe.
Désormais conservée au musée du Louvre, elle continue d’inspirer la Maison Puiforcat dont elle a longtemps été l’emblème – les volutes de la silhouette qui orne son logo s’inspirent directement des reflets de la lumière sur les côtes torses de la pièce historique.
Une œuvre de poids
Une œuvre de poids
Cet ensemble magnifique porte le nom de l’orfèvre qui créa la cafetière dont se sont inspirés les artisans de Puiforcat pour créer le service complet quelques deux cents ans plus tard. En effet, Louis Victor Puiforcat, grand collectionneur d’orfèvrerie et propriétaire de cette cafetière, demanda à ses artisans de la reproduire et d’imaginer les éléments qui pourraient l’entourer pour composer un ensemble complet. C’est lui qui baptisa ensuite le service du nom de François Thomas Germain, orfèvre de renom – il fut notamment orfèvre du roi de France mais également celui de nombreuses cours européennes – dont le style marqua l'orfèvrerie du XVIIIe.
La pièce initiale réalisée en 1755 par François Thomas Germain a été vendue à une collection privée. Il existe un modèle très proche exposé au Metropolitan Museum of Art, à New-York.
La reproduction du service par l'atelier Puiforcat requiert 2500 heures de travail, dont 90 consacrées exclusivement au planage du plateau au moyen de marteaux et maillets.
«Plat à déjeuner» de l'empereur
«Plat à déjeuner» de l'empereur
Cette pièce d’exception est la réplique d’une œuvre originale de Martin Guillaume Biennais (1764-1843), orfèvre de Napoléon Ier dès le début de l’Empire. Composé d’un plateau et de 4 compartiments fermés, ce drageoir était utilisé comme « plat à déjeuner » par l’empereur lors de ses campagnes militaires. La pièce originale aurait été offerte par l’empereur à l’un de ses plus proches maréchaux, Jean-Baptiste Bernadotte, qui devint ensuite roi de Suède et de Norvège en 1818. Plus tard, elle vint rejoindre la collection de Louis Victor Puiforcat.
La réplique en vermeil est typique du style impérial avec une stricte partition des ornements. La bonbonnière circulaire à fond plat est constituée de quatre compartiments de quart répartis autour d’une division centrale. Chaque compartiment est fermé d’un couvercle orné de frises moletées et d’un décor de palmettes ciselé et présente un fretel en forme de chien de chasse assis au centre d’une rosace brodée, ou figurant un gland de chêne et sa cupule pour la division centrale.
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